Samuel Delus
Domaine de l'Obiou, Prébois
A la reconquête du vignoble de PréboisÂ
Samuel avait commencé une carrière dans l’audiovisuel. Cependant, toujours très attaché à sa terre natale, l’envie de poser ses valises et de revenir vivre à Prébois était omniprésente. C’est au tout début des années 2000, qu’est née dans son esprit cette idée peut être un peu folle : partir à la reconquête du vignoble de Prébois.
Idée folle ? Oui, mais mûrement réfléchie ! Avec beaucoup d’enthousiasme et soutenu par les siens, il se lance dans ce beau projet de seconde vie. Après une dizaine d’années et beaucoup d’obstination avant d’obtenir les droits de plantation, le Domaine de l’Obiou nait en 2011, à 750 m d’altitude, sur un terroir exceptionnel, entre Vercors et Devoluy.
Les 1ères vignes sont plantées en 2012, et le domaine atteint quelques années plus tard 2,4 hectares de vignes.
Des cépages dits « traditionnels » sont plantés (Pinot noir, Gamay, Chardonnay et Viognier) mais Samuel décide aussi de se lancer dans la plantation de cépages alpins plus « pointus », moins connus, comme le Persan, la Douce noire, le Durif, l’Altesse, et même l’Onchette).
En 2017, le chai remis à neuf voit arriver les 1ères cuves pour accueillir les vendanges à domicile !
Je privilégie un processus naturel où on laisse au vin le temps de se faire
Le respect de la nature dans la culture du raisin et dans la fabrication du vinÂ
Une toute petite production, avec 3000 bouteilles en tout en 2019, réalisée en bio, de manière artisanale et paysanne, avec beaucoup de passion et de ténacité. On sent dans les vins de Samuel une vraie patte de vigneron, un amour des bonnes choses. Des vins gourmands, avec du caractère, de la complexité, de la minéralité aussi. Samuel réussit à mettre l’air de la montagne en bouteille grâce à un travail sans ajouts de levures ni autres intrants. La qualité de ses vignes suffit amplement à faire du bon vin et on en redemande…
Pour travailler avec le moins de traitements possibles par exemple à Prébois on trouve facilement de la prêle, de la bourdaine ou des orties, qui associées dans la bouillie de traitement, sont de bonnes armes naturelles pour protéger la vigne.